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Auteur/autrice : admin5247
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L’OFFRE DE RÉÉDUCATION D’HORUS STRUCTURÉE EN PROGRAMMES

De la nouveauté chez HORUS : suite à une réflexion de l’équipe pluridisciplinaire, une structuration des parcours de prise en charge sous forme de programmes de rééducation en basse vision mais aussi pour les patients présentant des troubles auditifs sont proposés aux patients.
Fruit d’une approche collaborative centrée sur les besoins des patients et le retentissement fonctionnel de la déficience sur leur quotidien, 5 programmes ont été structurés et sont proposés dans le cadre de la rééducation en basse vision :
_PROGRAMME 1 :
dédié aux personnes présentant une atteinte du champ visuel central avec une autonomie de déplacement préservée. Ce programme, d’une durée de 6 mois, s’adresse aux patients souffrant par exemple d’une DMLA a un stade relativement précoce.
_PROGRAMME 2 :
dédié aux personnes présentant une atteinte du champ visuel central avec une perte significative de l’autonomie. Ce programme, d’une durée de 8 mois, s’adresse entre autres aux patients souffrant d’une DMLA a un stade avancé, ou une rétinopathie diabétique.
_PROGRAMME 3 :
dédié aux personnes présentant une cécité totale. Ce programme, d’une durée de 6 mois, vise à améliorer l’autonomie et la sécurité de déplacement des personnes aveugles.
_PROGRAMME 4 :
dédié aux personnes présentant une atteinte du champ visuel périphérique. Ce programme, d’une durée de 4 mois, s’adresse entre autres aux patients souffrant d’une rétinite pigmentaire ou de glaucome par exemple.
_PROGRAMME 5 :
dédié aux personnes présentant une déficience visuelle, avec une autre déficience associée. Ce programme, à durée variable, vise à répondre aux situation plus complexes.
De la nouveauté : Tout un programme !
Pour les patients présentant des troubles auditifs, des programmes plus courts sont en cours de structuration. D’une durée de 3 mois, ils visent à proposer une approche pertinente, innovante et adaptée :
- Aux patients bénéficiant de la pose d’un implant cochléaire.
- Aux patients sourds et appareillés.
- Aux patients présentant des acouphènes.
- Aux patients présentant une hyperacousie.
- Aux patients présentant une agueusie (troubles gustatifs) ou une anosmie (troubles de l’odorat).
Portrait de Claire WANQUET

Arrivée dans le Groupe IRIS Santé à la mi-mars, Claire Wanquet, 36 ans, s’apprête à prendre la direction d’exploitation de la clinique AVICENNE et du Centre HORUS, au Port. Après avoir découvert un peu par hasard il y a une dizaine d’années le secteur de la santé, cette native de l’île de la Réunion raconte son goût pour le management et le contact humain ainsi que sa joie de démarrer cette nouvelle mission. PORTRAIT.
Regard franc, sourire éclatant, discours incisif. La première impression ne peut être que positive. Renforcée par la lecture de son curriculum vitae qui impressionne, forcément. Jugez plutôt. Native de La Réunion, Claire WANQUET quitte les rives de l’Océan Indien dès l’âge de 18 ans pour intégrer une prestigieuse classe préparatoire au Lycée Henri IV, à Paris. Deux années plus tard, son parcours universitaire se poursuit à Normal sup Lyon, section lettres modernes. Inscrite à l’agrégation de lettres, elle ira jusqu’à l’oral. Avant de traverser l’Atlantique et filer aux États-Unis suivre un MBA tout en étant enseignante de f rançais à Philadelphie tout d’abord puis à la prestigieuse université de Columbia, à New York.
Issue d’une famille d’enseignants chercheurs, sa voie semble toute tracée ? Pas vraiment. « J’ai mis du temps à accepter qu’il fallait que je me détache de l’héritage familial, et que l’enseignement et la recherche n’étaient pas ce que je voulais faire dans la vie », dit-elle. Virage à 180 degrés, retour à Paris. Cette fois-ci c’est HEC qui lui ouvre grand ses portes pour un master spécialisé. Assez logiquement, son premier métier sera dans le commerce, en qualité d’attachée de direction dans une filiale du groupe LVMH spécialisée dans l’organisation de voyages de luxe dans l’opéra et la musique classique.
Le groupe IRIS, un petit bijou avec de beaux projets”
C’est ensuite son réseau personnel et les connexions favorisées par la Fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP) qui vont l’orienter vers le domaine de la santé. La clinique Sainte Geneviève, dans le 14ème arrondissement de Paris, qui vient d’être rachetée par le groupe réunionnais Clinifutur, cherche un(e) directeur(trice) adjoint(e). Ce sera elle. Une clinique de Médecine Chirurgie Obstétrique (MCO) à taille humaine « avec une grosse activité en ophtalmologie » précise- t-elle. Directrice adjointe, puis directrice, bien sûr, entre 2014 et 2018. Une belle expérience durant laquelle elle « découvre l’univers de la santé dans une clinique de 50 salariés » et « apprend le métier au côté d’une directrice des soins et d’une directrice générale, qui seront (ses) mentors ».
Mais l’envie de retourner sur sa terre natale la tenaille. Une première opportunité la conduit à l’île Maurice voisine. Elle va y diriger une des plus grosses cliniques de l’île, elle aussi spécialisée en MCO, avec un service d’urgences, un service de réanimation, une maternité. L’expérience durera trois ans avant de tourner cette
page et de revenir, enfin, à la Réunion. En tant que consultante tout d’abord, puis comme directrice du Centre Régional d’Information Jeunesse. « Une belle expérience » assure-t-elle, mais la santé lui manquait. Et les études aussi ! Elle devient ingénieur qualité et intègre l’Association de Soins à Domicile de la Réunion (ASDR) qui compte notamment 5 établissements de dialyse… Avant de croiser la route de Sylvie CLAIN-VITRY, directrice générale du groupe IRIS Santé qui n’aura pas grand mal à la convaincre de venir apporter son expérience au sein des cliniques AVICENNE et HORUS. « J’aime le management », se réjouit-elle, « le contact avec les équipes. Ce groupe est un petit bijou avec une prise en charge d’une très grande qualité pour le patient, ce qui est très motivant et de beaux projets comme celui de l’hospitalisation complète à HORUS ».
HORUS : trois nouvelles orientations stratégiques au centre du projet médical

Par Sonia COSTECALDE – Directrice d’exploitation du centre HORUS
Le projet médical 2020-2024 du Centre de rééducation sensorielle HORUS introduit 3 orientations stratégiques ambitieuses.
Améliorer l’accessibilité à la rééducation sensorielle ; Inscrire la rééducation sensorielle dans la stratégie locale d’accompagnement du vieillissement de la population. La 3ème orientation vise le développement d’une approche sensori-cognitive de la prise en charge des personnes âgées. Pour avancer sur ces sujets, l’équipe médicale du Centre de rééducation sensorielle HORUS propose notamment de « contribuer ou impulser des programmes de recherche ».
L’équipe du Centre HORUS a initié un engagement dans ce travail. Ainsi, l’équipe a bénéficié du soutien de l’UNADEV (Union Nationale des Aveugles et Déficients Visuels) pour réaliser une première étude : « À la rencontre de la population réunionnaise vieillissante concernée par la déficience visuelle acquise ». L’UNADEV, est une association qui remplit 3 missions principales : accompagner les personnes, combattre la maladie, sensibiliser au handicap visuel (cf. https:// www.unadev.com/).
Cette étude a été menée par Clément COUMES, psychomotricien au Centre HORUS.
L’amélioration des prises en charge du vieillissement conduit à l’augmentation future des populations séniors dans le monde. L’île de la Réunion ne fait pas exception et cette augmentation va de pair avec l’augmentation des maladies et dans notre cas des troubles visuels acquis. Afin de comprendre les caractères de la population âgée à La Réunion actuelle et d’anticiper les politiques de santé, nous avons recherché dans un échantillon (n=210) de personnes âgées concernées par une déficience visuelle acquise les caractères qui lui serait propre.
Après traitement statistique, nous observons que l’ordre d’apparition des déficiences visuelles est vraisemblablement la même au niveau local qu’au niveau national. Concernant les facteurs de risques, 2 patients sur 3 sont porteurs d’une hypertension artérielle, 1 patient sur 2 souffre de diabète et 1 patient sur 3 est porteur d’une double atteinte sensorielle. L’amélioration des prises en charge du diabète au niveau local tend à améliorer l’espérance de vie des patients diabétiques. On peut donc prévoir une augmentation des pathologies de l’œil liée au diabète.